Des besoins criants
Quant aux besoins de Pikogan en matière de sécurité publique, ils sont criants. La communauté reçoit environ 350 000 $ par année, dont 52 % provient du fédéral et 48 % du provincial. Pas moins de 85 % de ces sommes sont liées aux salaires et avantages sociaux, dont trois policiers et un directeur. Le Conseil de la Première Nation assume pour sa part les déficits qui totalisent plus de 250 000 $ depuis 2014.
«Ce sont des sommes qu'on doit assumer à même nos autres budgets pour l'éducation, la santé, le logement, etc. Il y a définitivement place à l'amélioration dans le financement de notre police. On a fait l'exercice à Pikogan et il faudrait ajouter 2 à 3 agents à temps plein pour assurer la sécurité des membres de la communauté, mais aussi de nos policiers», fait valoir Inimiki Polson.
Ce dernier ajoute que le Service de police de Pikogan est aux prises avec un taux de roulement de personnel élevé, ayant vu passer de 5 à 6 policiers juste dans la dernière année.
«Notre financement actuel ne nous permet pas d'être compétitifs avec les autres corps policiers comme la Sûreté du Québec ou le Service de police de la Ville de Montréal. Il existe un assez grand écart salarial», affirme-t-il.
Cliquez ici pour lire l'article intégral de Martin Guindon (L'Écho-Le Citoyen) / 12 janvier 2018