Succès monstre pour le 5e Pow-Wow de Pikogan

13 juin 2017

Le Pow-Wow de Pikogan ne cesse de prendre de l'ampleur et vient de connaître une 5eédition record, attirant les foules et les participants, les samedi 10 et dimanche 11 juin.

«C'est notre plus grosse édition à ce jour. On n'a jamais eu autant de danseurs traditionnels dans l'arène. On en avait 275 cette année comparativement à 198 l'an dernier. Ils venaient de partout au Québec, mais aussi de l'Ontario, du Manitoba et d'aussi loin que de la Colombie-Britannique. On n'a jamais eu autant de visiteurs depuis le début. On est vraiment fiers», souligne Kenny Ruperthouse, l'un des instigateurs avec Brenda Rankin et Isabelle Mapachee.

Le Pow-wow de PIkogan ne cesse de prendre de l'ampleur et vient de connaît

Il faut dire que la météo était du côté de la communauté Abitiwinni cette année, bien que les organisateurs aient dû déménager les festivités dans l'aréna dimanche matin, alors que le vent voulait arracher le chapiteau. «Il s'est mis à faire beau immédiatement après. Mais il fallait prendre une décision et notre première préoccupation était la sécurité des gens», fait valoir M. Ruperthouse.

Remercier les ancêtres

Pour cette grande fête des traditions et de la culture anishinabe, le feu sacré a été allumé à l'aurore samedi matin, puis il a été éteint à la fin du Pow-Wow, dimanche. La grande entrée dans l'arène, un moment spirituel fort avec ses rituels et son protocole, a été particulièrement spectaculaire. Surtout avec les 275 danseurs, hommes et femmes de tous âges, incluant de nombreux enfants, revêtus de leurs habits de danse traditionnelle (régalia), sous les rythmes endiablés de huit groupes de tambours.

Le 5e Pow-Wow de Pikogan portait sur le thème des sept grands enseignements sacrés. «Ce Pow-Wow est pour la guérison de tout le monde qui en a besoin», a déclaré Rose Wylde, lors de la prière des aînés. «Nous allons danser pendant deux jours pour remercier nos ancêtres», a renchéri l'aîné Oscar Kistabish.

Cette année, les danseurs de tête étaient Jeffrey Papatie et Brittney Shki-Giizis, le directeur d'arène André Papatie, le Drum Host Charging Horse de Peterborough en Ontario avec le support de Black Bear Singer de Manawan.

Compétitions et jam session

Samedi, Maxime McDougall et sa sœur Maggie Kistabish ont remporté la course de canots tciman, alors que dimanche, le concours d'homme fort a été gagné par Andrew Kistabish, avec un portage de 200 livres, et celui de femme forte par Tania Nottaway, avec un portage de 100 livres.

Le samedi soir, le jam session a notamment réuni les artistes Dylan Perron, Louis-Philippe Gingras, Kevin Broudrias, Atcitamo (de retour sur scène après plus de 30 ans d'absence) et Vertigue. Le rappeur Samian n'a toutefois pu être présent. «Ce fut vraiment une belle soirée. On pense répéter ça l'an prochain», indique Kenny Ruperthouse.

Ce dernier a remercié le Festival de musique émergente pour son implication cette année, notamment dans l'aménagement des grosses lettres au centre-ville d'Amos et sur le site du Pow-Wow.

 

Cliquez ici pour lire l'article intégral de Martin Guindon - L'Écho, Le Citoyen - 12 juin 2017

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