«C'est pour la continuité. C'est la transmission de notre culture à nos enfants et à nos petits-enfants, pour qu'ils puissent voir comment vivaient leurs parents et leurs grands-parents. C'est pourquoi on réserve une place spéciale aux aînés. S'ils n'étaient pas là, on ne serait pas là non plus», explique le vice-chef Bruno Kistabish. Faire cuire le gibier Sous le thème Anicinape, mon identité, ma fierté!, cet événement s'articule autour de la Sakapwan Kicikan, soit la journée où l'on fait cuire le gibier sur le feu selon les traditions algonquines. Pour l'occasion, on a fait cuire 27 outardes et 13 castors, en plus du pain bannick, autour du feu. Les membres de la communauté de Pikogan ont profité d'une semaine de ressourcement en forêt pour récolter le gibier nécessaire. «On en profite pour faire goûter et découvrir ces traditions aux enfants qui n'ont pas la chance d'aller dans le bois. Manger du gibier comme ça, ça nous donne un sentiment d'appartenance plus fort à notre culture anicinape, rappelle France Mowatt, responsable de l'organisation de cette journée à l'école Migwan. Ouverture aux autres En plus des élèves de l'école Migwan, la Journée culturelle a accueilli les membres de la communauté qui étudient au secondaire à Amos. On a aussi invité une classe de 4e année de l'école Saint-Joseph et une autre de 6e année de l'école Saint-Viateur, toutes deux fréquentées par des membres de la communauté. Rallye et concours d'appel à l'outarde étaient aussi au programme. Cliquez ici pour lire l'article intégral de Martin Guindon - L'Écho / Le Citoyen (24 mai 2016)