Cliquez ici pour voir en vidéo le topo réalisé par Michel Ducas de RNC Nouvelle : Pikogan s'est faite belle pour accueillir Philippe Farlardeau. Une cérémonie à la fois moderne et traditionnelle, pour un invité à la fois surpris et honoré. « Quand ils m'ont invité, je me suis dit : Okay, on va aller à Pikogan et on va présenter le film, mais plus ça avançait et plus je comprenais l'ampleur de la chose et de l'importance pour eux aussi. Comme je leur ai dit tout à l'heure, j'ai reçu des prix à cause de mon travail, un peu partout dans le monde, mais ça ici, c'est très touchant, c'est très intime et c'est très important pour moi. » - Philippe Falardeau, réalisateur Il aurait été facile, dans une comédie, de caricaturé les autochtones. Philippe Farlardeau a cependant refusé de le faire, préférant jouer la carte de la réalité. « Malheureusement, de nos jours en 2016, c'est encore la façon de faire qu'on utilise pour se faire entendre. Ce n'est pas la façon qu'on souhaite utiliser et je pense que ce n'est pas non plus une façon qui est appréciée des deux côtés. Personne ne souhaite se rendre là, mais malheureusement en 2016 on doit encore se battre pour faire reconnaître nos droits. » - David Kistabish, chef La réalité, ça veut aussi dire engager des membres de la communauté. Philippe Farladeau en a auditionné des dizaines, donc Joyce Kistabish, qui donne la réplique à Patrick Huard dans le film. Si c'était à refaire, elle recommencerait sans hésiter : "J'avais déjà vu le film quelques fois, je l'avais loué avec mes enfants et nous étions allés le voir à Val d'Or aussi. Ça fait encore bizarre [de se voir à l'écran], mais j'aime bien ça. - Joyce Kistabish, comédienne dans le film Guibord s'en va-t-en guerre a beau être une comédie, il n'en demeure pas moins que certains passages du film portent à réflexion. Quant à la communauté Abitibiwinni de Pikogan, elle tenait à rendre hommage à Philippe Farlardeau, lui qui a donné la parole à ceux qui d'habitude, on tente de faire taire.