Le chef de la Première Nation Abitibiwinni David Kistabish ressort à demi satisfait de la rencontre de mercredi avec le premier ministre Philippe Couillard. «Ils ont annoncé un soutien financier au Centre d'amitié autochtone de Val-d'Or. Nous sommes très contents de ça et c'est tant mieux. Sauf que ça touche surtout les Autochtones en milieu urbain. Qu'en est-il des Autochtones dans les communautés? On n'a annoncé rien de concret à ce niveau, a-t-il d'abord affirmé au lendemain de la rencontre, jeudi. «Nous avons été en mesure de nous exprimer, mais on n'a pas l'impression d'avoir été vraiment entendus. Par exemple, on nous a confirmé que l'enquête avait été confiée au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et on a nommé une observatrice indépendante, mais on aurait aimé être partie prenante de la décision», a déploré David Kistabish, qui a choisi de s'adresser directement à sa population via des capsules vidéo sur la page Facebook du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni. David Kistabish souhaite maintenant que les communautés autochtones puissent ressortir de cette crise avec du positif. «Nous avons l'attention des médias et des gouvernements. Nous avons l'occasion de changer des choses. Il faut que tout ça se termine avec des répercussions positives pour la communauté, tant au niveau de la reconnaissance que dans nos relations avec la population», a-t-il formulé comme espoir. Cliquez ici pour lire l'article intégral de Martin Guindon - L'Écho/Le Citoyen, 6 novembre 2015