La Première Nation Abitibiwinni monte le ton

4 septembre 2015

Au cours des prochaines semaines, le Conseil de la Première Nation Abitibiwinni (Pikogan) se fera entendre plus que jamais quand il sera question de développement sur ce qu’elle considère être son territoire.

La communauté algonquine estime qu’elle était plutôt invisible quand venait le temps de faire respecter ses droits. Ce temps est révolu prévient la Première Nation Abitibiwinni qui réagit à une série de gestes récents effectués autant par les gouvernements, les entreprises que les autres utilisateurs.

«C’est un ensemble d’éléments comme l’autorisation de différents permis d’exploitation dans le cadre de projets d’envergure et aussi dans l’industrie forestière, explique Alain Hervieux responsable du dossier. Il y a eu beaucoup de choses ces dernières années qui ont été faites sans le consentement de la communauté. Ce n’est pas une question d’argent, c’est de faire valoir les valeurs anishnabe qui existent encore aujourd’hui

Ce désir de faire valoir davantage les droits des algonquins a pris naissance lors de la récente assemblée générale annuelle du Conseil de la Première Nation Abitibiwinni. Elle est aussi la résultante de la décision de la Cour suprême du Canada qui a reconnu un titre ancestral au groupe autochtone Tsilqot’in en Colombie-Britannique.

« Cette décision vient confirmer ce que nous affirmons depuis longtemps. Que pour tout projet sur notre territoire ancestral, notre consentement est requis. Il nous appartient maintenant de nous assurer que ce droit est pleinement reconnu », a indiqué le chef Bruno Kistabish, dont le poste sera en élection le 4 octobre.

Cliquez ici pour lire l'article intégral de  Guy Lacroix - L'Écho/Le Citoyen, 4 septembre 2015

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