La communauté algonquine de Pikogan, près d'Amos, est mieux outillée pour lutter contre le crime organisé depuis le retour d'Annick Wylde au sein de son corps policier. Cette dernière œuvre au sein du Service de police de Pikogan depuis 2007. Elle a été prêtée au cours des deux dernières années à l'Unité mixte d'enquête sur le crime organisé autochtone (UMECO-A) de la GRC. Comme l'indique son nom, l'UMECO-A livre une lutte continuelle contre les organisations criminelles sur les territoires des Premières Nations. Chapeautée par la Gendarmerie royale du Canada (GRC), elle met en commun les ressources de cette dernière avec celles de la Sûreté du Québec et des services de police des communautés autochtones. «J'ai fait un travail d'enquêteur, tout en suivant une formation plus poussée sur le crime organisé autochtone. Nous possédons des ressources limitées dans les communautés, alors ce n'est pas simple de prêter une ressource. Toutefois, j'ai acquis de l'expérience et je rentre avec un bagage, une boîte à outils qui va me permettre d'aider ma communauté. Je vais pouvoir partager mes connaissances avec mes pairs. C'est un plus pour la communauté. Je remercie d'ailleurs le Service de police de Pikogan de m'avoir permis d'être libérée pour deux ans», a fait valoir celle qui a repris son poste d'adjointe au directeur, le 27 mai. Cliquez ici pour lire l'article intégral de Martin Guinon - L'Écho/Le Citoyen, 27 juillet 2015